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Actualités Recensions Religion

La religion des Faibles

Éditeur ‏ : ‎ SEUIL (20 septembre 2018)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 288 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2021346498
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2021346497
Poids de l’article ‏ : ‎ 300 g
Dimensions ‏ : ‎ 14.2 x 2.2 x 20.6 cm

Les Faibles, ce sont donc ceux qui trouvent des excuses à la barbarie islamiste, la jugeant préférable aux horreurs du capitalisme mondialisé. Tout au long de l’ouvrage, Jean Birnbaum auteur met le doigt sur la différence irréductible qui sépare l’Occident des droits de l’homme et l’islam radical. Tout les sépare, jusqu’à la vision de la sexualité. Lorsque le président iranien Ahmadinejad a déclaré qu’il n’y avait pas d’homosexuels en Iran, il était sincère, il ne mentait pas. De son point de vue, l’homosexualité est un phénomène purement occidental, inconcevable en pays d’islam. La religion des Faibles est une analyse passionnante qui invite l’occidental à se voir dans le miroir de l’islamisme. Il est toutefois regrettable qu’une fois encore – dans cette analyse comme dans pratiquement toutes les autres – les facteurs proprement religieux ne comptent qu’à la marge, comme s’ils étaient quantité négligeable.

Jean Birnbaum, La religion des Faibles, Seuil, 2018, 281 pages, 19 €

L’extrait : « Les djihadistes ciblent quelque chose à quoi nous tenons : un ensemble de libertés, de mœurs et de gestes inventés au cours des deux derniers siècles ; cette culture libérale et démocratique […] » (page 31)

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Portraits Recensions

Joseph Bonaparte

Éditeur ‏ : ‎ Tempus Perrin (10 octobre 2019)
Langue ‏ : ‎ Français
Poche ‏ : ‎ 896 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 226208310X
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2262083106
Poids de l’article ‏ : ‎ 330 g
Dimensions ‏ : ‎ 11 x 4.2 x 17.9 cm

Joseph Bonaparte (1768-1844), roi de Naples puis roi d’Espagne, a longtemps été représenté comme faible, pusillanime, pantin des factions gravitant autour de son trône, à la remorque des volontés de son empereur de frère. Avec maestria, Thierry Lentz révise cette image, fausse et mièvre, réhabilitant un personnage plus complexe que ce qu’en a dit l’historiographie traditionnelle. Joseph « semble subir l’histoire tandis que Napoléon paraît la dominer » (p. 12) mais cela ne signifie pas qu’il fût un médiocre. Fidèle à sa famille, soucieux des intérêts français comme du sort de ses sujets, il a tenté de mener sa barque avec habileté. A la chute de l’Empire, en homme d’affaires avisé, il s’installa aux États-Unis où il ne laissa que de bons souvenirs à ceux qui eurent la chance de l’approcher. Une fois de plus, Thierry Lentz atteste par ce livre que, s’agissant du Consulat et de l’Empire, il demeure l’une de nos toutes meilleures plumes.

Thierry Lentz, Joseph Bonaparte, Perrin, 2016, 719 pages, 27 €

L’extrait : « Mon intuition a toujours été qu’outre le fait que Joseph devait bien avoir des qualités – voire celles d’un homme d’Etat -, la fraternité et l’aînesse jouèrent un rôle central dans sa relation avec Napoléon, dont il fut le plus proche et peut-être l’unique ami. » (page 9)

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Portraits Recensions

Rudolf Hess

Éditeur ‏ : ‎ Perrin (19 septembre 2019)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 500 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2262072612
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2262072612
Poids de l’article ‏ : ‎ 660 g
Dimensions ‏ : ‎ 15.5 x 3.4 x 24.1 cm

Bien qu’il fût l’un des premiers compagnons d’Adolf Hitler, Rudolf Hess demeura largement un homme de l’ombre. S’il n’est pas tombé dans l’oubli, il le doit au voyage sans retour qu’il entreprit en mai 1941 pour opérer une tentative de médiation entre son pays et l’Angleterre en guerre. Ce voyage, Hess le conçut de sa propre initiative. Lorsqu’au soir du 10 mai 1941 Hess s’envole à bord de son Messerschmitt pour l’Ecosse, il croit en ses chances. Avec le recul, on peut considérer avec commisération sa tentative et trouver bien grande sa naïveté. Cependant, comme l’écrit Pierre Servent, « le geste du lieutenant du Führer n’était pas aussi fou que ce que l’on a pu dire par la suite. Avec un autre premier ministre que Winston Churchill, la face de la Seconde Guerre mondiale aurait pu être changée. » (p. 309) En 1946, Hess comparut sur le banc des accusés au procès de Nuremberg, au même titre qu’un Goering ou un Ribbentrop. En écrivant cette biographie, Pierre Servent porte un éclairage nouveau sur une page très singulière de la Seconde Guerre mondiale.

Pierre Servent, Rudolf Hess, Perrin, 2019, 495 pages, 25 €

L’extrait : « On peut donc clairement affirmer que « l’adjoint du Führer »  est coresponsable au premier chef de la pluie d’ukazes  qui va tomber sur l’Allemagne pour y établir un régime totalitaire, raciste et criminel […] » (p. 136)

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Actualités Recensions

Le géant empêtré

Éditeur ‏ : ‎ Perrin (15 septembre 2022)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 496 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2262041733
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2262041731
Poids de l’article ‏ : ‎ 800 g
Dimensions ‏ : ‎ 15.6 x 4.2 x 24.1 cm

Lorsque Poutine succède à Eltsine, en 1999, le pays est mal en point. Patriote ardent et volontaire, le nouveau président russe va tenter de le remettre sur les rails. En une dizaine d’années, la Russie devient un acteur économique de premier plan, gros fournisseur d’énergies et de céréales. Ces incontestables progrès peinaient à masquer de considérables faiblesses. La Russie est une puissance pauvre, sorte de colosse aux pieds d’argile, possédant le premier armement nucléaire de la planète mais ayant un PNB équivalent à celui de l’Espagne. Pour un nationaliste aussi sourcilleux que V. Poutine, seule une politique de puissance peut permettre à la Russie d’accéder au titre de grande puissance. Dans ce contexte, la grandeur apparaît comme un moyen de masquer les déboires de ce qui n’est qu’un Etat rentier, acteur économique de taille moyenne. Avec l’invasion de l’Ukraine, la Russie entend retrouver son rang de très grande puissance. On peut douter qu’elle y parvienne avec cette « guerre honteuse ».

Anne de Tinguy, Le géant empêtré, Perrin, 2022, 492 pages, 26 €

L’extrait : « … le géant russe semble aujourd’hui incapable du sursaut qui lui permettrait de tirer le meilleur parti des nombreuses ressources dont il dispose. » (page 410)

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Actualités Recensions

Houellebecq politique

Éditeur ‏ : ‎ FLAMMARION (16 mars 2022)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 192 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2080271393
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2080271396
Poids de l’article ‏ : ‎ 240 g
Dimensions ‏ : ‎ 13.8 x 1.7 x 21.1 cm

Michel Houellebecq porte sur la société une compréhension d’une grande acuité. Il le fait à sa manière, désabusée, désillusionnée ; il pense pis que pendre du capitalisme marchand. Au fond, Houellebecq déteste son époque. Il lui reproche de développer individualisme et consumérisme, de négliger les traditions, d’engendrer misère et mal-être, de rendre le monde laid et ainsi de suite. A travers la vie quotidienne de ses personnages – généralement des cadres d’un certain âge, à la dérive, revenus de tout -, le romancier fait le procès d’un monde qui ne jure que par l’utilité. Mais comment arriver à être utile dans un monde que l’on ne comprend plus, qui ne nous intéresse pas ? Anarchiste de droite morigénant la société avec sa tendance au toujours plus, à la technologie envahissante, à ses lois sociétales toujours plus folles, Houllebecq considère qu’il est dangereux de faire l’impasse sur les questions métaphysiques. Le livre de C. Authier est passionnant.

Christian Authier, Houellebecq politique, Flammarion, 2022, 189 pages, 18€

L’extrait : « Se foutre carrément de tout, ou du moins le faire croire : vieille posture typiquement anar de droite. » (page 100)

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Histoire Recensions

Au-delà des plages : La guerre des Alliés contre la France

Éditeur ‏ : ‎ Passés Composés (27 mars 2019)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 414 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2379330549
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2379330544
Poids de l’article ‏ : ‎ 710 g
Dimensions ‏ : ‎ 16.5 x 3.2 x 24.1 cm

Sous-titré « La guerre des Alliés contre la France », l’ouvrage de l’historien américain Stephen Bourque revient sur une campagne que beaucoup préféraient taire ou minimiser. Il fallait faire passer à la trappe le fait que « les forces de libération avaient tué autant de civils français que les Allemands n’avaient tué de civils britanniques pendant le Blitz » (p. 30). Stephen Bourque détaille l’ensemble des opérations aériennes censées faciliter le débarquement et la libération de la France, contre les ponts, contre les gares, les usines… Le problème, c’est qu’à l’époque la précision des bombardements demeure aléatoire et les dommages collatéraux forcément nombreux. A cela s’ajoute la destruction de centres historiques, comme ceux de Rouen et de Caen. L’auteur pointe la responsabilité des généraux des armées de terre, surtout américains, désireux d’épargner les pertes tout en étant peu sensibles au sort des civils sous les bombes. S. Bourque signe un livre d’une irréprochable honnêteté, livre qui a l’avantage de remettre les pendules à l’heure.

Stephen A. Bourque, Au-delà des plages, Passés Composés, 2019, 414 pages, 25 €

L’extrait : « … la France et la Belgique ont absorbé 21 % de toutes les bombes américaines larguées par les bombardiers lourds, moyens ou légers au cours du conflit. » (p. 37)

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Actualités Recensions

Vertige du cosmos

Éditeur ‏ : ‎ FLAMMARION; Illustrated édition (19 mai 2021)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 464 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2080247220
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2080247223
Poids de l’article ‏ : ‎ 310 g
Dimensions ‏ : ‎ 10.9 x 2.1 x 17.8 cm

En excellent pédagogue, Trinh Xuan Thuan décrit l’état actuel de la recherche au sujet de l’infiniment grand (univers, galaxies et étoiles) et de l’infiniment petit (atomes). Dans une première partie, l’auteur relate les désirs déjà anciens des premiers hommes d’être reliés au cosmos. La seconde partie, offre la synthèse de nos connaissances relatives à l’univers. Grâce aux efforts entrepris par de grands devanciers, comme Einstein ou Hubble, l’auteur fait voyager le lecteur dans des lieux inconnus et fascinants, là où bien des certitudes volent en éclat : L’univers disparaîtra-t-il ? Existe-t-il d’autres univers ? Qu’est-ce que la matière noire ? Pourquoi n’arrive-t-on pas à remonter à l’instant zéro ? Trinh Xuan Thuan met à l’honneur les grands savants, ces explorateurs de l’infiniment grand et de l’infiniment petit qui ont ouvert des perspectives vertigineuses, qu’ils s’appellent Planck, Lemaître ou Schrödinger. Postulant l’existence d’un principe organisateur, l’auteur est convaincant lorsqu’il écrit que l’homme est « l’enfant des étoiles ». Fascinant et vertigineux.

Trinh Xuan Thuan, Vertige du Cosmos, Flammarion, 2019, 457 pages, 21.90 €

L’extrait : « A cet instant, l’univers avait la taille infinitésimale de 10-33 centimètre (« longueur de Planck »), dix millions de milliards de milliards plus petit qu’un atome d’hydrogène. » (p. 325)

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Portraits Recensions

Gambetta

Éditeur ‏ : ‎ Perrin (10 février 2022)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 414 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2262079919
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2262079918
Poids de l’article ‏ : ‎ 640 g
Dimensions ‏ : ‎ 15.3 x 3.2 x 24 cm

Dans les livres d’histoire d’autrefois, Gambetta était ce patriote qui avait quitté Paris assiégé pour poursuivre la lutte en province. Dans sa biographie de ce grand fauve politique, Gérard Unger dresse le portrait, à côté de celui du patriote attaché à l’unité du territoire, d’un républicain passionné. Les vies privée et publique de Gambetta furent tumultueuses, à l’image de ce fort en gueule capable de dévoré la vie à pleine dents. Durant douze ans, de 1870 à 1882, il occupa de multiples responsabilités et mena maints combats, rudoyant ses amis comme ses ennemis. Hanté par la justice sociale et de démocratie, nul régime autre que le républicain ne lui semblait possible. Fort en gueule, parfois injuste, toujours sincère, Gambetta incarne mieux que tout autre ces politiciens qui ont rendu pérenne le régime républicain. Au-delà du legs symbolique qu’il laisse, le nom de Gambetta demeure inséparable de son œuvre : la création de la III° République

Gérard Unger, Gambetta, Perrin, 2022, 414 pages, 25 €

L’extrait : « Il n’a été président du Conseil que moins de trois mois, car le personnel politique républicain se méfiait de sa faconde, de son tempérament bouillant et de son ambition. » (p. 11)

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Biographies Recensions

Goering

Éditeur ‏ : ‎ Perrin; Illustrated édition (9 juin 2022)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 421 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2262101027
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2262101022
Poids de l’article ‏ : ‎ 880 g
Dimensions ‏ : ‎ 16.4 x 3.2 x 21 cm

Goering, aviateur courageux durant le premier conflit mondial, ne ressemble pas à l’image du nazi que l’on a en tête. Cela, « c’est la face humaine de l’homme, […] qui a connu les horreurs de la guerre, qui veut voir grandir sa fille, qui aimerait jouir en paix de ses richesses, qui a tiré toutes les conclusions du fait que sa Luftwaffe n’est pas encore prête pour un conflit d’envergure. » (p. 164) Mais Goering est un être faible, veule, tremblant de peur à l’idée de déplaire à son patron. C’est un suiviste, un suiviste dangereux, qui ne fait rien pour retenir les velléités guerrières d’Adolf Hitler. C’est aussi et surtout un dilettante qui fuit le réel. L’auteur consacre des pages entières à montrer l’incompétence de Goering, une incapacité qui a coûté cher à l’Armée allemande. L’incompétence est de peu de poids par rapport à la responsabilité morale de ce morphinomane invétéré, pilleur d’œuvres d’art enrichi grâce au sang des peuples conquis. Satrape servile et vaniteux, Goering ressemblait à la plupart des chefs nazis : un médiocre sans scrupules ni conscience.

François Kersaudy, Goering, « l’homme de fer », Perrin, 2022, 421 pages, 25 €

L’extrait : « A-t-il encore l’espoir de vaincre ? C’est difficile à dire, tant se mêlent chez ce satrape habillé en maréchal la lucidité occasionnelle, la servilité récurrente et la vanité omniprésente. » (p. 223)

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Actualités Recensions

L’enfer numérique

ASIN ‏ : ‎ B08ZW1RQPY
Éditeur ‏ : ‎ Les Liens qui Libèrent (15 septembre 2021)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 304 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1020909961
Poids de l’article ‏ : ‎ 400 g
Dimensions ‏ : ‎ 14.6 x 2.3 x 21.9 cm

L’enfer numérique que décrit Guillaume Pitron ressemble à un continent souterrain qui absorbe une énergie dont nous n’avons pas idée. Câbles sous-marins, datacenters, eau et électricité, métaux rares… Pour que nos outils numériques fonctionnent, il faut faire rendre gorge à la planète. L’électricité ? « Les technologies de l’informations et de la communication consomment environ 10 % de l’électricité mondiale, écrit l’auteur, soit l’équivalent de la production de 100 réacteurs nucléaires. Si le numérique était un pays, il se classerait au troisième rang des consommateurs d’électricité […] » (p. 44) L’eau ? L’industrie numérique mondiale consomme tant d’eau que les principaux acteurs de la filière implantent des fermes de données dans des pays nordiques comme la Finlande ou la Norvège. Tout s’accélère à une vitesse phénoménale. Il faudra toujours plus d’eau, d’électricité, de câbles et ainsi de suite. Tant est si bien que le numérique pèse énormément sur le réchauffement climatique. Bref, on est mal parti !

Guillaume Pitron, L’enfer numérique, Les liens qui libèrent, 2021, 345 pages, 21 €

L’extrait : « Nos modes de vie numériques, pourtant célébrés comme la quintessence de l’abolition de notre empreinte écologique, sont gourmands de substances aux pouvoirs les plus réchauffants et les plus inaltérables qui soient… » (p. 104)