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Actualités Recensions

L’univers à portée de main

Broché : 448 pages
Editeur : FLAMMARION (8 novembre 2017)
Collection : SCIENCE POPULAI
Langue : Français
ISBN-10 : 2081422204
ISBN-13 : 978-2081422209
Dimensions : 24 x 3 x 15,4 cm

Christophe Galfard consacre un gros volume pour expliquer l’univers, l’infiniment grand et l’infiniment petit. Dans ce voyage intemporel où les choses apparemment les plus simples se trouvent entourées d’une incroyable complexité, il faut heureusement compter sur la pédagogie déployée par l’auteur. Ici, pas de formules mathématiques ni d’équations, mais le désir se mettre la science à portée de tous, avec des mots simples et un petit effort d’imagination. Mystérieux, étrange, surprenant… le voyage auquel l’auteur convie les lecteurs, pour excitant qu’il soit, requiert la plus grande attention tant le monde qui nous entoure voit ses dimensions changer de façon radicale. Voguer par l’imagination au bord extrême de l’univers, à quatorze milliards d’années-lumière de la terre ou se terrer dans les particules les plus élémentaires, tel est le pari lancé par C. Galfard… une sorte de voyage initiatique à la recherche de ce qui anime l’univers depuis sa naissance il y a 13,8 milliards d’années. Par la simplicité et l’intelligence du propos, C. Galfard a le grand mérite de faire progresser le lecteur de quelques pas.

Christophe Galfard, L’univers à portée de main, Flammarion, 2015, 443 pages, 19.90€

L’extrait : « Une particule est une onde qui se balade partout avant de redevenir une particule lorsqu’on la détecte. Je viens de vous prouver que la réalité change dès qu’on essaie de la sonder. » (page 251)

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Biographies Recensions

Ulysses S. Grant – L’étoile du Nord

Broché : 400 pages
Editeur : Perrin (4 janvier 2018)
Collection : Biographie
Langue : Français
ISBN-10 : 226205035X
ISBN-13 : 978-2262050351
Dimensions : 15,5 x 3,1 x 24,1 cm

La biographie très accomplie que vient d’écrire Vincent Bernard au sujet d’Ulysses Grant a le mérite d’éclairer une personnalité que les années ont peu à peu gommée. Cet Ulysses S. Grant montre bien que l’Amérique du XIX° siècle est le pays de toutes les opportunités. On dirait aujourd’hui que l’ascenseur social y fonctionne à merveille. La guerre (1861) le happe alors que, jeune officier à la retraite, il dirige une tannerie. Son expérience, son côté méthodique et son talent d’organisateur lui font gravir rapidement les échelons. Général en chef des armées du nord, c’est lui qui reçoit l’acte de reddition du général Lee à Appomatox (1865). La paix signée, les républicains en font leur candidat naturel et Grant sera élu président à deux reprises. Voilà pour l’aspect positif d’une carrière faite pour partie de gloire et d’honneur. Cela dit, Vincent Bernard ne minimise pas les aspects plus sombres d’une vie alternant épisodes dépressifs et périodes de doute. La réélection de Grant à la présidence ressemble à une sorte de chemin de croix, tant il est contesté et tant il déçoit, incapable qu’il est de mettre fin à la corruption et à la crise économique, inapte à faire régner dans les Etats du Sud un climat pacifique. Bref, là où il suscitait de l’espoir, il a créé de l’amertume.

Vincent Bernard, Ulysses S. Grant. L’étoile du Nord, Perrin, 2018, 319 pages, 23€

L’extrait : « Longtemps jugé sur ses échecs, ses renoncements et son aveuglement politique, Grant l’est donc de plus en plus pour ce qu’il a représenté et pour ses intentions, en somme pour avoir été « du bon côté de l’Histoire ». » (p. 291)

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Biographies Recensions

René Rémond

Broché : 416 pages
Editeur : SALVATOR (23 août 2018)
Langue : Français
ISBN-10 : 2706716967
ISBN-13 : 978-2706716966
Dimensions : 22,5 x 3 x 15 cm

Qui, parmi les plus jeunes, se souvient encore de ce qu’a apporté la plume du grand historien, de l’académicien parvenu au faîte de la gloire ? C’est dire si la biographie donnée par Charles Mercier est la bienvenue ; les lecteurs de R. Rémond l’attendaient, eh bien la voici cette « traversée du XX° siècle », une traversée qui, au fond, en dit autant de l’évolution de la société française que de la carrière de l’auteur de La droite en France. Il y a eu les cours à Sciences Po, l’écriture d’ouvrages de référence, la présidence de l’Université de Nanterre juste après les événements de Mai 68, la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques, etc… jusqu’à l’élection à l’Académie française, couronnement d’une carrière emplie d’une mesure et d’une érudition dispensée avec pédagogie et courtoisie. René Rémond était un homme du milieu. Il avait vite compris, comme il aimait à le répéter, qu’il n’existe pas de réponses aisées aux problèmes difficiles. Cependant, à la fin de sa vie, en catholique anxieux, il prit la plume plus d’une fois pour défendre un christianisme dont il ne comprenait pas qu’il fût aussi souvent l’objet de la vindicte et des moqueries de tous les médiocres qui font l’opinion. Pour bien comprendre l’histoire intellectuelle, politique et religieuse des cinquante dernières années, ce René Rémond est un livre qui compte.

Charles Mercier, René Rémond, Salvator, 2018, 412 pages, 22€

L’extrait : « René Rémond a laissé l’image d’un passeur de connaissances exceptionnel, non seulement à l’écrit, mais aussi à l’oral. » (p. 393)

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Portraits Recensions

De Gaulle, 1969

Broché : 380 pages
Editeur : Perrin (14 mars 2019)
Langue : Français
ISBN-10 : 2262075697
ISBN-13 : 978-2262075699
Dimensions : 14,2 x 2,6 x 21,1 cm

En 1969, De Gaulle, alors président de la République, sort perdant du référendum qu’il avait organisé à propos de la réforme du Sénat et de la régionalisation. On connaît la suite : quittant l’Elysée, il se retire à Colombey pour y écrire ses Mémoires d’espoir, écriture interrompue par deux voyages à l’étranger, en Irlande et en Espagne… A l’aide de sa vaste culture historique, Arnaud Teyssier revient sur les deux dernières années de la vie de Charles de Gaulle. De Gaulle, 1969 est moins le récit chronologique de ces deux années perturbées que la confrontation entre deux mondes, deux conceptions de la société et de la vie. Personnage façonné par l’histoire longue, figure éminente du roman national, le Général voyait arriver le monde nouveau avec un regard suspicieux et inquiet. Après le grand remuement de la première partie du XX° siècle, avec ses deux guerres mondiales, les Français aspiraient au repos, à jouir des fruits de la paix retrouvée et de la croissance économique. Pour l’auteur de l’Appel du 18 juin, la France retournait à la médiocrité, au train-train et au régime des partis, tout ce qu’il abhorrait. A. Teyssier nous fait toucher du doigt l’interrogation qui hantait le Général sur ses vieux jours : Qu’en serait-il, après lui, des institutions, de la grandeur, de la France tout simplement ?

Arnaud Teyssier, De Gaulle, 1969, Perrin, 2019, 301 pages, 22€

L’extrait : « En 1969, proche de 80 ans, de Gaulle paraît vieux, terriblement vieux, plus vieux même que son âge. Et de plus, « comment régner après la mort » ? » (p. 15)

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Portraits Recensions

Par des terres qui te sont inconnues

Broché : 252 pages
Editeur : Les éditions du Cerf (13 octobre 2017)
Collection : SPIRITUALITE
Langue : Français
ISBN-10 : 2204124397
ISBN-13 : 978-2204124393
Dimensions : 13,5 x 2 x 21 cm

Beaucoup a déjà été dit et écrit à propos de Teilhard. N’empêche, il faut d’emblée accorder de la considération à l’égard d’une biographie qui souhaite aller à la découverte du prêtre et du savant qu’était Teilhard. Jacques Arnould réussit le pari de nous faire apprécier Teilhard, l’homme, le pasteur et le scientifique. Certes, il existe un langage teilhardien ; son approche demeure difficile. Cependant, grâce à l’empathie dégagée par le texte, le lecteur se prend à admirer un homme dont on a parfois le sentiment qu’il eut plusieurs vies. Beaucoup de ses écrits se situent à la frontière de la science et de la théologie, ce qui en fait tout le sel. En dépit des déboires qu’il connut dans ses relations avec les autorités romaines, le P. Teilhard de Chardin a su demeurer fidèle au Christ et à son Eglise. Témoin, cette lettre datée de 1919 au P. Auguste Valensin  : « Le Christ doit être aimé comme un Monde, ou plutôt comme le Monde, c’est-à-dire comme le centre physique imposé à tous et qui doit survivre de la Création. » (page 228) Le livre de J. Arnould est une belle invitation au dialogue entre la foi et la science.

L’extrait : « Et nous savons quel homme de foi il était ; un homme qui a souvent prié pour que sa mort ne discrédit ni cet Evangile, ni ce Christ universel  auxquels il avait consacré sa vie. » (p. 232)

Jacques Arnould, Par des terres qui te sont inconnues, Cerf, 2018

 

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Histoire Recensions

Histoire des guerres romaines

Broché : 606 pages
Collection : L’art de la guerre
Langue : Français
ISBN-13 : 979-1021023000
ASIN : B01N6GO0KJ
Dimensions : 23 x 3,2 x 16,5 cm

Il y a une trentaine d’années, l’antiquisant Paul Petit avait publié un livre remarqué, La paix romaine. L’idée était arrêtée que Rome avait réussi à imposer la paix à des peuples barbares en perpétuelle guerre civile. C’était particulièrement vrai pour la Gaule, incapable de s’unir face à César. Ici, on a le sentiment que Yann Le Bohec prend le contre-pied en proposant une histoire militaire de la Rome antique, du milieu du VIII° siècle avant Jésus-Christ à 410 après J.-C., date de la prise de Rome par Alaric. Avec raison, il considère qu’au sein d’un monde porté à la violence les Romains n’étaient pas plus cruels que les autres peuples. Cependant, en présentant cette succession de guerres et de batailles, l’auteur donne le sentiment que Rome s’est largement bâtie par la guerre. Guerre pour assurer sa prééminence en Italie, guerre pour contrer des adversaires aussi hardis que Carthage, guerre pour imposer son impérialisme, guerre enfin pour se protéger des incursions barbares… Si l’exposé de Yann Le Bohec est aussi intéressant que complet, il conviendra de ne pas en rester là. Pour importante qu’elle soit, l’histoire bataille ne considère qu’un seul aspect d’une civilisation tellement riche par ailleurs. Cette réserve étant faite, cette Histoire des guerres romaines constitue une synthèse assez impressionnante.

Yann Le Bohec, Histoire des guerres romaines, Tallandier, 2017, 607 pages, 25.90 €

L’extrait : « L’Etat romain a souvent répondu à de vraies agressions, et de plus en plus souvent pour défendre des alliés. Mais qu’allait faire son armée, si loin de l’Italie ? » (p. 197)

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Actualités Recensions

La langue des médias

Broché : 336 pages
Editeur : L’artilleur (16 mars 2016)
Collection : TOUCAN ESSAIS
Langue : Français
ISBN-10 : 2810006962
ISBN-13 : 978-2810006960
Dimensions : 14 x 3 x 22 cm

 La langue des médias

Nous autres, lecteurs, auditeurs, consommateurs compulsifs aux écrans, sommes des éponges. Nous absorbons, souvent sans broncher, les propos torrentiels venus du monde médiatique. Or, il faut s’en méfier. Non pas que les journalistes poussent la fourberie à nous mentir sous des propos riants ou anodins, mais plus simplement parce que, du fait de leur formation et du conformisme qui règne dans la profession, ils sont portés, contrairement au souhait formulé jadis par Péguy, à ne pas voir ce qu’ils voient. Le Journaliste n’est pas là pour donner des informations brutes. Commentateur de l’actualité, son image est de moins en moins neutre et il est devenu un prescripteur d’opinion chargé de dire le bien et le mal. Le pire, c’est que le système médiatique, dans sa toute-puissance, n’a pas érigé de contre-pouvoir. Au contraire, il est devenu une sorte de « fabrique du consentement », de sorte que le conformisme de la pensée semble des plus naturels. Puisque le consommateur consent, il n’a pas à réfléchir. Le livre d’Ingrid Riocreux est une charge puissante contre le moule uniforme dans lequel veut nous enfermer les journalistes et ceux qui les paient.

Ingrid Riocreux, La langue des médias : Destruction du langage et fabrication du consentement, 2017, L’Artilleur, 333 pages, 20 €

L’extrait : « La capacité à se défendre en utilisant au mieux les techniques du discours, la possibilité de prendre la parole dans les assemblées pour faire valoir son point de vue et essayer de rallier les autres à sa cause étaient, par la rhétorique, rendues accessibles à tous. Et la République française qui se flattait de permettre à tous les citoyens de bénéficier de la scolarité se hâta de les priver de la maîtrise des moyens de s’exprimer. » (p. 288)

 

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Histoire Recensions

Dans l’équipe de Staline

Poche : 370 pages
Editeur : Perrin (15 février 2018)
Collection : Domaine étranger
Langue : Français
ISBN-10 : 2262068380
ISBN-13 : 978-2262068387
Dimensions : 16,7 x 3,8 x 24,1 cm

 Dans l’équipe de Staline

De la succession de Lénine jusqu’à sa mort en 1953, Staline aimait s’entourer de ceux qui, pour la plupart, avaient été des camarades de combat. Ce sont leurs relations que dépeint Sheila Fitzpatrick tout au long d’un livre passionnant et fascinant. En effet, les relations entretenues entre Staline et l’équipe (Molotov, Beria, Kaganovitch, etc.) se signalaient par leur ambiguïté. Aux périodes de franche camaraderie pouvaient succéder des temps de tension durant lequel le Patron (Staline) surveillait les uns et les autres et n’hésitait pas à jouer de leurs rivalités. Sheila Fitzpatrick montre bien que les camarades de Staline, en général tous ministres et membre du Politburo, n’étaient pas que de simples faire-valoir. La plupart travaillaient jusqu’à l’épuisement dans leur domaine respectif et Staline savait reconnaître leurs compétences. On a pu dire que l’équipe ressemblait à une bande de brigands associé au maître du crime. Ce n’est pas faux. Il n’en reste pas moins que les concours offerts par ce groupe d’hommes n’était pas un luxe. Même un dictateur omnipotent comme Staline ne pouvait gouverner seul un pays aussi grand. Si la plupart étaient des humainement médiocres, voire pire, il faut reconnaître qu’ils surent faire preuve d’efficacité.

Sheila Fitzpatrick, Dans l’équipe de Staline, Perrin, 2018, 446 pages, 26 €

L’extrait : « Staline pouvait se montrer brutal avec son équipe, ou se comporter vis-à-vis d’elle en camarade. Il pouvait exclure des joueurs de son équipe, il pouvait même les tuer. Mais il ne se passa jamais de l’équipe, quelles qu’aient pu être, lors de ses dernières années, ses intentions (non abouties) vis-à-vis de certains de ses membres clés. » (p. 357)

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Biographies Recensions

Marie-Louise

Broché : 448 pages
Editeur : Perrin (18 mai 2017)
Langue : Français
ISBN-10 : 2262064105
ISBN-13 : 978-2262064105
Dimensions : 15,5 x 3,4 x 24,1 cm

 Marie-Louise

Déjà auteur des remarquables Derniers feux de la monarchie, Charles-Eloi Vial vient de frapper fort une nouvelle fois avec cette biographie de la seconde épouse de l’Empereur Napoléon, sacrée impératrice des Français en 1810. L’auteur s’applique, avec l’objectivité que lui fournit une abondante documentation, à décrire l’action d’une princesse longtemps honnie en France pour avoir abandonné son empereur de mari à la vengeance des coalisés, ardents à mettre un terme aux visée impérialistes de la Grande Nation. De fait, l’auteur réhabilite aussi bien la jeune princesse devenue impératrice que la duchesse de Parme. Sans doute fut-elle oublieuse du sort de celui qui l’avait fait montrer sur le trône mais on peut penser qu’elle lui était attachée. En France, elle joua comme il faut son rôle d’épouse et de mère. Au fond, conclut C.-E. Vial, « Marie-Louise aura donc surtout eu pour elle d’avoir toute sa vie su jouer le rôle qu’on attendait d’elle. » (p. 357)

L’extrait : « Affable, bienveillante, aimant toujours la musique et la conversation, mais malade, prématurément vieillie, comme repliée sur son chagrin et réfugiée dans ses exercices de dévotion, Marie-Louise apparaissait désormais aux visiteurs comme un aimable vestige d’un passé glorieux, définitivement révolu, mais surtout incroyablement lointain […] » (p. 336)

 

Charles-Eloi Vial, Marie-Louise, Perrin, 2017, 439 pages, 24 €

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Biographies Recensions

Philippe Séguin. Le remords de la droite

Broché : 350 pages
Editeur : Perrin (7 septembre 2017)
Collection : Biographie
Langue : Français
ISBN-10 : 226205066X
ISBN-13 : 978-2262050665
Dimensions : 15,5 x 3,5 x 24,1 cm

 Philippe Séguin. Le remords de la droite

Que sait-on de celui qui fut l’un des poids lourds de la droite parlementaire, un temps président de l’Assemblée nationale, qui acheva son parcours politique au service de l’Etat en tant que premier président de la Cour des Comptes. Mais en quoi Philippe Séguin était-il le remords de la droite ? « Il était la mauvaise conscience de la droite, écrit A. Teyssier (p. 13). En mourant, il est devenu son remords. » Comment comprendre pareille assertion ? L’auteur montre combien Philippe Séguin, à travers son sens de l’Etat, des convictions bien mûries et une culture historique sûre, détonnait dans un milieu politique prompt aux compromissions et petites trahisons. Connu pour son non au traité de Maastricht, Philippe Séguin estimait que la démocratie était indissociable de la souveraineté nationale. Il a souffert de tous ces abandons de souveraineté, lui qui, avec son sens de l’histoire, voyait avec effroi arriver le rouleau compresseur de la mondialisation. Au fond, représentant d’une certaine idée de la France et de la politique, chère au général de Gaulle dont il était l’un des fils spirituels, Philippe Séguin n’accepta jamais l’évolution d’une V° République au sein de laquelle les gouvernants  arbitrent « vaguement  entre les aspirations d’une société d’individus devenus totalement autonomes. » (p. 369).

L’extrait : « C’est le dernier terme de la « dégaullisation » : une V° République où l’on ne gouverne plus, mais où on arbitre vaguement entre les aspirations d’une société d’individus devenus totalement autonomes. » (p. 369)

 

Arnaud Teyssier, Philippe Séguin. Le remords de la droite, Perrin, 2017, 408 p. 24 €