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Le totalitarisme sans le goulag

Éditeur‏ : ‎Presses de la Cité (9 novembre 2023)
Langue ‏: ‎Français
Paperback ‏ : ‎ 272 pages
ISBN-10 ‏: ‎2258201640
ISBN-13 ‏: ‎978-2258201644
Poids de l’article‏ : ‎243 g
Dimensions : ‎12.2 x 2 x 21.2 cm

Vivons-nous librement ou sommes-nous dans l’illusion de la liberté ? Le régime diversitaire – appellation que l’auteur donne à notre système, le même qui privilégie les groupes revendicatifs minoritaires –a horreur de ceux qui osent lui résister. Pour maintenir à distance ces réfractaires, pas besoin de prisons ou de cliniques psychiatriques, comme dans l’Urss de jadis. De nos jours, c’est la mort sociale qui est promises à ceux qui osent défier le totalitarisme doux. Avec le brio qu’on lui connaît, Mathieu Bock-Côté analyse la réalité d’un mécanisme qui fait froid dans le dos. Heureux les doux, les non-conformistes et les résistants !

Mathieu Bock-Côté, Le totalitarisme sans le goulag, La Cité, 2023, 268 pages, 22 €

L’extrait : « Le régime diversitaire ne cache plus toutefois son aversion à l’endroit de certains partis et annonce même, en Europe occidentale comme en Amérique du Nord, de sévères représailles contre les peuples qui ne voteraient pas comme on leur dit de voter. » (p. 24)

 

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L’empire du politiquement correct

Éditeur : Les éditions du Cerf (28 mars 2019)
Langue : Français
Broché : 299 pages
ISBN-10 : 220411636X
ISBN-13 : 978-2204116367
Poids de l’article : 400 g
Dimensions : 14.1 x 2.7 x 21.7 cm

C’est peu de dire que rarement la parole a été si contrôlée qu’aujourd’hui. Attention à ce que l’on dit et à ce que l’on écrit, les maîtres censeurs veillent : haro sur celui qui s’écarte un tant soit peu d’un chemin bien balisé. Désormais, place aux idées conformes à la doxa. Autant dire que des imprécateurs comme Bloy et Bernanos n’auraient pas leur place dans une société où toute pensée ne doit pas s’écarter d’une orthodoxie bâtie à coups de lois Gayssot et Taubira, orthodoxie dont s’affranchir revient à encourir la XVII° chambre du tribunal de grande instance de Paris. Pour M. Bock-Côté, il s’agit d’un « dispositif inhibiteur ayant pour vocation d’étouffer, de refouler ou de diaboliser les critiques du régime diversitaire et de l’héritage des Radical Sixties… » (p. 32). Ce dispositif « repose sur une culture de la surveillance généralisée » (p. 65). Plutôt que de se tenir à l’imprécation ou à l’amertume, l’auteur émet des idées susceptibles d’amortir les effets ravageurs du politiquement correct. Parmi celles-ci, retrouver le sens de la politique en veillant à ce que droite et gauche retrouvent leurs racines et que la majorité du peuple ne soit plus considérée comme une simple variable d’ajustement.

Mathieu Bock-Côté, L’empire du politiquement correct, Cerf, 2019, 300 pages, 20€

L’extrait : « Que faire quand le peuple d’hier, qui s’entête à ne pas se dissoudre, vote mal et de manière assez massive pour entraver ce qui est perçu comme la marche de l’histoire ? » (p. 148)