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L’enfer numérique

ASIN ‏ : ‎ B08ZW1RQPY
Éditeur ‏ : ‎ Les Liens qui Libèrent (15 septembre 2021)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 304 pages
ISBN-13 ‏ : ‎ 979-1020909961
Poids de l’article ‏ : ‎ 400 g
Dimensions ‏ : ‎ 14.6 x 2.3 x 21.9 cm

L’enfer numérique que décrit Guillaume Pitron ressemble à un continent souterrain qui absorbe une énergie dont nous n’avons pas idée. Câbles sous-marins, datacenters, eau et électricité, métaux rares… Pour que nos outils numériques fonctionnent, il faut faire rendre gorge à la planète. L’électricité ? « Les technologies de l’informations et de la communication consomment environ 10 % de l’électricité mondiale, écrit l’auteur, soit l’équivalent de la production de 100 réacteurs nucléaires. Si le numérique était un pays, il se classerait au troisième rang des consommateurs d’électricité […] » (p. 44) L’eau ? L’industrie numérique mondiale consomme tant d’eau que les principaux acteurs de la filière implantent des fermes de données dans des pays nordiques comme la Finlande ou la Norvège. Tout s’accélère à une vitesse phénoménale. Il faudra toujours plus d’eau, d’électricité, de câbles et ainsi de suite. Tant est si bien que le numérique pèse énormément sur le réchauffement climatique. Bref, on est mal parti !

Guillaume Pitron, L’enfer numérique, Les liens qui libèrent, 2021, 345 pages, 21 €

L’extrait : « Nos modes de vie numériques, pourtant célébrés comme la quintessence de l’abolition de notre empreinte écologique, sont gourmands de substances aux pouvoirs les plus réchauffants et les plus inaltérables qui soient… » (p. 104)