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L’Art d’être français

Éditeur ‏ : ‎ Bouquins (20 mai 2021)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 408 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2382920092
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2382920091
Poids de l’article ‏ : ‎ 410 g
Dimensions ‏ : ‎ 13.6 x 2.8 x 21.6 cm

Lorsqu’un président de la République se laisse à dire qu’il n’existe pas de culture française, mais des cultures en France, alors il faut réagir, ce que fait Michel Onfray dans cet essai. Etre français, pour l’auteur, c’est avoir un regard politique et philosophique sur le monde qui nous entoure, refuser l’infantilisation engendrée par le système médiatique et les réseaux sociaux, préférer la galanterie au féminisme exacerbé, trouver insupportable l’islamo-gauchisme, penser que la colonisation n’était pas que crimes et fautes… Finalement, en quoi consiste cet art d’être français ? Comme l’écrit l’auteur : « D’abord, ne pas être dupe, ensuite porter haut l’héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l’hédonisme de Rabelais, de l’ironie de Voltaire, de l’esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo. » Pour M. Onfray, il est essentiel de sauver ce qui peut l’être de la civilisation judéo-chrétienne. Par quoi risque-t-elle d’être remplacée, conclut-il ? Par la civilisation transhumaniste, royaume du fric roi, de la technologie toute-puissante, le tout piloté par un gouvernement mondial. Joyeux programme en perspective !

Michel Onfray, L’art d’être français, Bouquins, 2021, 392 pages, 22 €

L’extrait : « Ca n’est pas l’afflux de migrants qui  tue l’Europe judéo-chrétienne, mais c’est parce que l’Europe judéo-chrétienne est mort que les afflux de migrants ont lieu. » (p. 385)

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Carnets inédits (1987-2020)

Éditeur ‏ : ‎ Bouquins (11 mars 2021)
Langue ‏ : ‎ Français
Broché ‏ : ‎ 1152 pages
ISBN-10 ‏ : ‎ 2221250230
ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2221250235
Poids de l’article ‏ : ‎ 610 g
Dimensions ‏ : ‎ 13.3 x 2.9 x 19.9 cm

Au terme de ce millier de pages de notes, Jacques Julliard se raconte et raconte le monde tel qu’il l’a vu évoluer durant ces trente dernières années. Souvenirs, impressions et opinions s’égrènent, accompagnant la vie d’un observateur qui a eu la chance de fréquenter nombre de décideurs et de beaux esprits. J. Julliard raconte son travail de collaboration au sein de magazines, ses rencontres avec des présidents de la République, y compris avec ceux qui ne sont pas de son bord politique, ses lectures, ses entretiens, etc. Ce qui domine indiscutablement chez cet esprit un peu touche-à-tout : la politique, la littérature, le journalisme… et la religion, l’auteur ne cachant pas qu’il demeure profondément catholique, radicalement attaché à la figure du Christ, posture très rare dans le milieu du journalisme. Le progressiste qu’il est dresse un constat similaire à celui dressé par des auteurs conservateurs : faillite de l’Ecole, évanouissement de l’autorité, inculture généralisée, mise en avant d’une société de spectacle hédoniste, faisant de la consommation et du tourisme ses pierres d’angle… Bref, ces Carnets sont le constat lucide que quelque chose ne tourne plus rond dans ce pays.

Jacques Julliard, Carnets inédits (1987-2020), Bouquins, 2021, 1 110 pages, 32 €

L’extrait : « Dans mon enfance, à la campagne, on était vieux bien plus précocement qu’aujourd’hui (…). Au moins on ne se débarrassait pas des vieux ; on ne les cachait pas. (…) Outre les menus services qu’ils rendaient, ils avaient une fonction essentielle : la transmission. » (p. 1 041)